Si c'est pour l'Eternité - Tommy Wallach

Enchanté. Moi, c'est Parker. J'ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket.
Ah et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.
Voilà, vous savez (presque) tout.
Mais laissez-moi vous raconter l'évènement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.

En voyant le résumé du livre, je me suis dit que c’était pile le genre de roman pour moi. Une petite romance légère, un soupçon de surnaturel, deux personnages blessés par la vie qui s’entraident… c’est en fin de compte dans l’air du temps.

Nous suivons Parker, un lycéen mal dans sa peau, pas à sa place, qui ne parle plus depuis le décès de son père. Son hobbie ? Traîner dans des hôtels et observer tous ceux qui y vont. Il invente également des histoires, que l’on peut suivre parfois et je dois dire que ces insertions m’ont beaucoup plu. Alors qu’un jour il sèche les cours pour pratiquer ses passions, une rencontre va bouleverser son week-end et ses habitudes. En effet, Zelda, en plus de paraître fantasque, a la particularité d’avoir des cheveux argentés malgré un physique jeune et surtout, elle se dit immortelle.

Autant vous dire que c’est le début d’une longue histoire. Parker et Zelda vont profiter de leur temps imparti pour se connaître, se découvrir, apprendre de nouvelles choses. Tandis que le jeune homme va essayer de lui redonner goût à la vie, la jeune immortelle va lui apprendre à vivre. C’est un échange, une belle histoire qui commence, mais également des interrogations, des débats sur différents sujets. C’est une histoire simple, une histoire qu’on ne veut arrêter.

Une fois entre les mains, c’est difficile de s’arrêter. Je me revois parcourir les pages avec envie, alors que le finir me faisait presque mal au cœur. Pourquoi doit-on abandonner ces personnages une fois la dernière page lue ? J’en ai presque voulu à l’auteur d’avoir fait un roman si court (plus de 300 pages, mais c’est loin d’être suffisant !).

Vraiment, c’est de loin un coup de cœur ! Si bien que cela me donne envie de lire son roman précédent Si c’est la fin du Monde, qui a eu de très bons échos, lui aussi.

En résumé, c’est un roman envoûtant, qui fait du bien et qui vous fera réfléchir longtemps après l’avoir terminé. Je ne m’en suis pas encore remise.