Le Prince de la Brume - Carlos Ruiz Zafon

1943. Pour fuir la guerre, la famille Carver s'installe dans un village perdu sur la côte. Mais, à peine franchie la porte de la maison, des événements étranges se produisent... Avec leur nouvel ami Roland, Alicia et Max Carver vont peu à peu percer les secrets de la vieille demeure et apprendre l'existence d'un certain Caïn, surnommé le Prince de la Brume. Un personnage diabolique revenu s'acquitter d'une dette très ancienne... Voilà les trois enfants lancés à la découverte d'épaves mystérieuses, de statuettes enchantées, de gamins ensorcelés...
Une aventure extraordinaire qui changera leur vie à jamais...

L’histoire se passe en 1943, la fin de la Seconde Guerre Mondiale approche, ça, c’est pour le contexte historique qui explique le lieu choisi pour l’intrigue. Mais l’histoire se concentre sur trois adolescents, Max, sa sœur Alicia et leur nouvel ami Roland, qui veulent découvrir la vérité à propos de statues qui semblent prendre vie. La magie est dans l’air, éloignant la famille des deux adolescents.

Pourtant, ces jeunes sont loin d’être peureux face à la menace qui les attend. Entre les discussions avec le maître du phare et les plongées pour admirer un ancien navire, les pièces du puzzle se mettent en place et Max, le héros principal de l’histoire, s’arme de courage pour affronter les dangers.

On le sait, c’est à la base de la littérature de jeunesse, c’est pourquoi, l’intrigue semble très simple, le dénouement final est vu d’avance et certaines surprises ne le sont pas. Les adolescents, de simples mortels, ne mettent pas fin au Mal qui sévit, quelque part, c’est compréhensible, mais  tout va très vite. Cela reste néanmoins un roman qui se lit très bien. Il est bien écrit, n’est pas trop long, l’auteur va à l’essentiel et peut-être que plus de descriptions auraient été les bienvenues, bien que le livre soit très bien ainsi. Autre bon point, même s’il y a quelques personnages secondaires, on reste concentrés sur les principaux pour ne pas se perdre.

C’est donc une histoire faite de simplicité qui fait mouche et qui a le potentiel pour séduire le lecteur. Du coup, on a envie de lire d’autres œuvres de cet auteur qui choisit volontairement une époque où l’humain et ses croyances dominent, et non pas la technologie. C’est presque revenir aux fondamentaux et cela fait du bien.

Très bon roman à emporter avec soi pour les vacances.