Le Palais de Minuit - Carlos Ruiz Zafon

Palais minui t zafon Calcutta, 1932. Ben et sa soeur jumelle Sheere, séparés depuis leur naissance seize ans plus tôt,
se retrouvent enfin. Mais à peine réunis, les voilà traqués par un mystérieux assassin. Aidé par la Chowbar Society, un club secret créé avec six copains de l'orphelinat, Ben devra faire face à Jawahal, un démon maléfique, une âme damnée qui doit tuer l'un de ses enfants pour trouver le salut... Commence alors une course-poursuite, entre palais abandonnés et trains fantômes. L'odyssée indienne de deux enfants qui vont tout faire pour échapper au spectre de la terreur et mettre un terme à la malédiction...

 

Second roman de l’auteur que je lis et je le préfère au Prince de la Brume. La recette est pourtant la même : les héros sont des enfants, une rencontre bouleverse le quotidien, la vérité sur le danger est à moitié avouée, l’autre moitié est déformée jusqu’à la révélation finale qui arrive trop tard, certaines choses sont prévisibles.

L’auteur reste dans un même registre, pourtant, ce roman parait plus complet, plus travaillé, plus mûr. Il y a des rebondissements qu’on n’attendait pas. Au niveau de l’écriture, on ressent une légèreté qi n’apparait pas dans le tome précédent, l’histoire est prenante et il est quasiment impossible de lâcher le livre sans savoir la suite, jusqu’à arriver à la dernière page.

L’introduction de l’avis d’un des personnages est intéressante, celui-ci décrit l’histoire de son point de vue et apporte une touche de vraisemblance non négligeable, qui donne l’impression de lire un témoignage plus qu’un roman. Sans oublier que son intervention ne dérange en rien le dénouement final de l’histoire. Certes, on devine certaines choses, mais c’est moins important que dans le livre précédent, le lecteur possède une plus grande part de mystère, ce qui prouve que l’auteur s’améliore dans son écriture.

Il y a une part de tristesse comme il y a une part de joie, Carlos Ruiz Zafon réussit à nous montrer la lumière derrière l’obscurité, bien que le sentiment d’injustice nous habite dans les derniers chapitres du livre, mais qu’est-ce qu’un roman avec une fin sans dégâts ? Pas grand chose.

L’aventure littéraire avec cet auteur n’est pas prête de s’arrêter…

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