Et ta Vie m'appartiendra - Gaël Aymon

49356372 sy475 À la mort de sa grand-mère, Irina reçoit un étrange héritage : une peau, sorte de talisman censé exaucer tous ses désirs...
Sans y croire, la jeune fille demande à devenir riche, ainsi que la dévotion absolue d'Halima, sa seule amie. Et ses souhaits se réalisent...
Pourtant, cette existence de rêve se transforme vite en cauchemar. Car un ennemi rôde, prêt à s'emparer de son talisman par tous les moyens. Et à chaque vœu formulé, la peau aspire peu à peu la vie d'Irina, la tuant à petit feu...

 

Pour être honnête, je n’ai jamais été fan de Balzac. J’avais lu Le Père Goriot avec difficulté, m’endormant au bout de quelques pages. Quant à La Peau de Chagrin… clairement, à l’époque, j’y voyais le plagiat d’une autre œuvre littéraire qui a été malheureusement oubliée, à savoir Le Meneur de Loup d’Alexandre Dumas. Un pacte avec le Diable, celui-ci qui vient chercher son dû au bout d’un certain temps… Certes, les personnages sont différents ainsi que l’écriture, mais honnêtement, si vous arrivez à trouver ce livre, et que vous les comparer, vous verrez que c’est pareil ! Du coup, voir qu’il y a une réécriture de cette histoire a éveillé ma curiosité. Au final, j’ai bien fait.

L’auteur arrive à moderniser l’histoire (ce qui n’est pas difficile) mais surtout, surtout, au niveau de l’écriture, c’est quand même plus digeste. Désolée d’avance pour les fans de l’auteur d’un autre siècle, mais il faut admettre que parfois, il y a des auteurs qui vous sont vos bêtes noires, et pour moi, Balzac en faisait partie. Donc, Gaël Aymon met en place un groupe de jeunes, avec leur parlé, leur vie en banlieue, leur histoire, parfois pas facile pour certains protagonistes, quand la peau de chagrin apparait lors d’un héritage. A partir de là, tout s’effondre.

J’ai aimé qu’il y ait une sorte d’enquête qui se met en place, de voir l’évolution des personnages autour de cette fameuse peau qui change, se rapetisse, au fur et à mesure qu’on l’utilise. L’histoire devient de plus en plus prenante, jusqu’au dénouement final.

J’avais déjà lu un roman de l’auteur dans le passé, que je n’avais pas particulièrement aimé, mais là, c’est une bonne surprise. C’est un roman dans l’air du temps, qui allie histoire du passé, enquête, et une vision de la société actuelle. Alors ce roman ne m’a pas réconcilié avec Balzac, il en faut beaucoup pour ça, je pense, par contre, pour une réécriture d’histoire, je dis chapeau.

Un roman à lire à partir de 15 ans.

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