Dernier tome de cette trilogie mouvementée, il n’y a plus de doutes possible quant à l’existence d’une civilisation ancienne, précurseur de la nôtre. Caitlin se retrouve coincée dans le passé, à vivre ce qui pourrait être les derniers jours des Galderkhaan. Pire, son fils est avec elle, et quand notre psychiatre revient à son époque, celui-ci reste parmi eux. Comment faire pour l’en sortir ?
A côté de ça, des scientifiques récupèrent des reliques de la civilisation perdue et le passé semble pouvoir s’ancrer dans le présent… on est d’accord, tout part à vau-l’eau !
Honnêtement, c’est un joli final. J’ai vraiment apprécié cette écriture à quatre mains qui montre une héroïne forte, passionnée, qui sait où elle va et qui se met en retrait pour aider son prochain, mais c’est une héroïne qui sait aussi où sont ses priorités. L’humain est donc primordial ici, plus important que la science qui, au final, ne récompense que le bon comportement.
La culture et la mythologie des Galderkhaan est très complète, on suit une civilisation qui aurait réellement pu exister, qui aurait eu sa place dans notre mémoire collective.
Gillian Anderson, même si elle n’écrit pas seule, nous bluffe avec cette trilogie. Elle nous bluffe parce que l’histoire est prenante, qu’elle a un fil directeur qui tient la route. L’humain prend le dessus sur la science, l’ouverture d’esprit est prônée. C’est la science-fiction accessible qu’on aime, que l’on veut relire. C’est un X-Files moderne, dans la veine de la série. Une très bonne trilogie.
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