Niccolò Polo, père de Marco, révèle enfin l'histoire qu'il a toute sa vie gardée secrète : celle d'Altaïr, l'un des Assassins les plus illustres qu'ait jamais compté la Fraternité.
Embarqué dans une aventure épique qui l'entraînera jusqu'en Terre sainte, Altaïr comprendra la véritable signification du Credo des Assassins... Pour prouver à tous son indéfectible dévotion, il accepte d'éliminer neuf redoutables adversaires dont le Grand maître Templier Robert de Sablé...
C'est la première fois qu'est contée la vie d'Altaïr, une épopée qui changea le cours de l'Histoire, de sa lutte éternelle contre la conspiration templière à son histoire familiale stupéfiante et tragique, ainsi qu'à l'ultime trahison de son plus vieil ami.
Troisième volée pour la série Assassin’s Creed, qui connaît un succès surtout en jeu vidéo, pourtant, les romans sont de qualité et peuvent plaire à un public très large, qui connaît ou pas le jeu sur console et PC. Ici, Ezio ne fait pas partie de l’histoire, puisque l’on fait un bond dans le temps d’environ deux cents ans afin de lire les aventures d’Altaïr, un maître assassin qui ne croit plus au credo de sa confrérie et doit se racheter afin de réintégrer les rangs. Mais quelque chose le chiffonne, et si l’ordre avait changé et non lui ?
J’avoue avoir une préférence pour Ezio et cela m’a fait bizarre au début d’être avec un autre assassin, cependant, l’histoire reste toujours aussi captivante. Altaïr est différent. Bien qu’Ezio prenne du plaisir entre deux missions, cet assassin est quant à lui concentré sur son objectif et on ellipse complètement son histoire d’amour afin de porter notre attention sur ses gestes, ses combats, ses pensées.
Son lien avec Ezio est au final la Pomme, que tous deux ont pu posséder, admirer, essayer de comprendre. C’est un tome qui peut se lire séparément, bien que la petite surprise de fin annonce clairement la continuité des deux tomes précédents. Il peut ainsi se lire après Brotherhood ou avant Renaissance, bien que cet ordre établi par l’auteur soit logique, à sa manière.
Bien que ce ne soit pas mon tome préféré, j’ai aimé replonger dans l’univers des Assassins, il y a toujours une grand part historique et culturelle et cela renforce l’histoire. Si vous aimez les templiers et l’époque qui s’y rattache, vous n’allez pas être déçu, seule votre vision de l’Histoire risque de changer.
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