Assassin's Creed 2 : Brotherhood - Oliver Bowden

« Je vais me rendre au coeur d’un empire corrompu pour anéantir mes ennemis. Rome n’a pas été construite en un jour et ne sera pas conquise par un seul assassin. Je suis Ezio Auditore et voici ma confrérie. »

Rome, autrefois glorieuse, est désormais en ruine. La cité n’est plus que souffrance et décadence. Les citoyens vivent dans l’ombre de l’impitoyable famille Borgia. Un seul homme peut libérer le peuple de cette tyrannie : Ezio Auditore, le Maître Assassin. Mais Ezio va transcender ses limites dans une telle quête. Car Cesare Borgia, un homme aussi dangereux et malfaisant que son père, le pape, n’aura de répit que lorsqu’il aura conquis l’Italie. Et en ces temps troublés, la conspiration et la traîtrise sont partout... y compris au sein des rangs de la Confrérie.

Bien que la magie du début de cette série ne fonctionne plus, à savoir la découverte d’une œuvre plus qu’originale, ce second tome, qui continue les aventures d’Ezio Auditore, nous replonge au cœur de la bataille entre l’ordre des Assassins et la famille Borgia, bien décidée à régner sur tous grâce à la religion, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on lit le roman avec plaisir, car il reprend là où on s’était arrêté à la fin du premier tome.

Encore une fois, l’action est au rendez-vous, les rebondissements sont nombreux. On reste fidèle à l’histoire, tout en incorporant des hypothèses et des scènes qui s’unissent parfaitement avec l’intrigue. J’ai par exemple adoré les discussions avec Machiavel sur comment régner sur un peuple, ou encore les discussions avec Leonardo pour savoir comment peindre deux mains qui tentent de se rejoindre. Il y a peu de place pour les histoires de cœur et quand il y en a, elles sont rapides et ne gênent pas les missions du héros.

Le dénouement final est peut-être un peu trop rapide, bien qu’elle soit logique avec l’évolution de l’histoire et cela est une remarque personnelle, mais on reste plonger du début à la fin.

C’est pour le moment le dernier tome avec Ezio, le tome trois se concentrant davantage en Moyen-Orient, si je ne m’abuse et avec un autre assassin.

Ayant des lectures obligatoires prioritaires, on va attendre encore un peu avant de se remettre dans l’univers des Assassins, mais cela ne saurait tarder. J’ai appris également que Milady a fait le nécessaire pour que le tout dernier tome sorte quasi en même temps que le nouveau jeu vidéo, pouvant ainsi ravir des deux côtés les amateurs de la ligue des Assassins.