CE SONT DES ENFANTS. ILS ONT LA PURETÉ DES DIAMANTS LES PLUS PARFAITS. AUCUNE OMBRE. AUCUNE INCLUSION. AUCUNE FAILLE. MAIS LEUR PURETÉ EST CELLE DU MAL.
Retourner à Paris fut le moment idéal pour me plonger dans ce roman qui attendait patiemment dans ma bibliothèque. En effet, l’histoire se passe principalement dans la capitale française, où l’on suit deux policiers que tout oppose. L’un est un vieil arménien au passé torturé, l’autre est un jeune russe accroc à la drogue. Ils font pourtant la paire pour enquêter sur une affaire étrange, qui les entraîne à dépoussiérer un passé tabou.
C’est le deuxième roman de Grangé que je lis, c’est également la seconde fois que je me plonge dans l’histoire en ayant terriblement envie de connaître le dénouement final. L’auteur a cette facilité de nous happer, de nous entraîner littéralement dans l’enquête. Même la fatigue ne peut arrêter notre soif de lecture !
Un petit bémol sur la fin qui est résolue rapidement. J’ai eu l’impression que certains détails restaient en suspens, comme si l’affaire n’était pas entièrement résolue. Au final, c’est comme couper la tête de l’hydre sans voir qu’une autre va pousser, comme le cœur du sujet du livre. A part ça, le roman est super.
Le livre a maintenant quelques années, néanmoins, c’est affolant de voir qu’il a une part d’actualité. A la sortie officielle du Mein Kampf dans sa version authentique en Allemagne aux différents attentats, cela peut faire peur. Mais fermons cette parenthèse.
Un dernier point à traiter avant de finir. La troisième partie du livre m’a rappelé une trilogie génialissime : 1Q84 de Haruki Murakami, à cause de son thème, mais aussi à cause de la référence pour l’attentat dans le métro de Tokyo en 1995. Autant vous dire que si vous aimez Grangé, Murakami pourra vous plaire, et vice versa.
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