Le Démon du Vitrail - Helen Grant

Le demon du vitrail Lin Fox a dix-sept ans quand son père, un universitaire anglais spécialiste du Moyen Âge, décide de s’installer avec sa famille à Baumgarten, un village allemand isolé. Il espère y retrouver les célèbres vitraux médiévaux d’Allerheiligen, disparus depuis des siècles et dont la découverte lui assurerait fortune et gloire. Mais ses nouveaux concitoyens ne partagent pas son enthousiasme : pour certains, les vitraux n’ont jamais existé ; pour d’autres, ils ont été détruits ; et pour presque tous, ils sont maudits. Selon la légende, ils seraient hantés par le démon Bonschariant, et quiconque s’en approche est condamné à mort. Superstition ? Pourtant, dès le jour de leur arrivée, Lin découvre le corps d’un vieil homme, entouré de verre brisé… Bientôt les cadavres s’accumulent, et la vie de Lin tourne au cauchemar. Avec l’aide de son jeune voisin, elle se lance à son tour dans la quête aux vitraux, persuadée qu’ils la mèneront au tueur. Mais pourra-t-elle arrêter la malédiction et sauver sa famille ?

 

D’habitude, ce genre de roman reste dans la librairie mais ne vient pas dans ma bibliothèque, mais depuis la lecture des romans de Dan Brown et de Jean-Christophe Grangé, pourquoi ne pas s’intéresser à une auteure anglaise ?

Effectivement, on pense avoir entre les mains un thriller fantastique, mais comme les deux auteurs cités, les événements qui s’enchainent nous ramènent à une réalité difficile à accepter. Des meurtres inexpliqués, une jeune fille curieuse, très mature pour son âge, peut-être un peu trop d’ailleurs, des problèmes de santé qui atteignent sa sœur aînée… Une lycéenne normale si elle n’était pas poursuivie par une entité démoniaque sortie des croyances médiévales.

Ce qui est plaisant dans ce roman, c’est la recherche qu’a fait au préalable l’auteur. Nous plongeons avec plaisir dans l’histoire en se demandant si le démon du vitrail existe réellement ou si les événements sont liés par le hasard, voire par un psychopathe allemand qui pourrait être le voisin de Lin. De plus, les chapitres sont courts mais anticipent à chaque fois une curiosité malsaine, si bien qu’on s’attend sans cesse à un grand malheur qui arrive dans les derniers chapitres, mais on l’attend jusqu’à la scène décrite.

Pas le temps de compatir avec le personnage principal, nous devons à tout prix trouver l’auteur des crimes qui sèment des morceaux de vitraux derrière lui. De manière habile, nos soupçons sont tournés naturellement vers les personnes les plus proches de la famille de Lin, jusqu’à trouver le véritable coupable, que je n’ai, pour ma part, pas soupçonné une minute, même si j’ai trouvé au final que c’était évident.

Ce fut une lecture très agréable, j’ai beaucoup aimé le caractère de Lin, qui jouait parfois le rôle d’adulte à la place de ses parents, que ce soit dans ses actions ou ses paroles. Je pense refaire confiance à cette auteure à l’avenir, bien que je préfère, dans le même genre, la plume de Grangé.

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