C’est l’une des plus grandioses œuvres de la littérature italienne, L’Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse, le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l’Enfer et déchiffrer l’énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans un monde où l’art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa part toute son érudition et son courage pour le démêler. S’inspirant du poème épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l’Enfer ceux qui détiennent la vérité… avant que le monde ne soit irrévocablement changé.
Encore un livre entrainant qui possède cette fois-ci un côté très frustrant pour le lecteur. En effet, Robert Langdon est une fois de plus appelé pour apporter ses lumières dans une affaire sérieuse. Le seul problème, c’est qu’en se réveillant, il s’aperçoit qu’il a perdu la mémoire et qu’il se trouve à Florence.
A partir de là, il n’y a pas de place pour les temps morts, notre héros se dépêche pour résoudre le mystère, tout en essayant d’être invisible pour les différentes unités qui le recherchent. Aidé de Sienna, médecin au QI exceptionnel, il va traverser la ville de Michel-Ange afin de mettre la main sur un virus mortel avec comme seul moyen une carte de l’Enfer selon Dante.
Une fois le nez plongé dans le roman, impossible de le relâcher sans découvrir la cachette du virus. Le personnage principal est notre guide à travers sa quête, si bien que les descriptions des lieux sont agréables.
Néanmoins, on peut trouver quelques redits dans certains chapitres, et l’un des personnages change rapidement son fusil d’épaule à la découverte du virus, accordant presque une confiance aveugle qui ne lui va pas (c’est une personne très méfiante au début du livre), comme si l’auteur ne savait pas comment finir son histoire, obligé donc d’improviser cette réaction afin de clore le manuscrit.
Cela étant, c’est un roman qui plaira aux amateurs de suspense ésotérique, je l’ai moi-même préféré au Symbole Perdu, tout en gardant une petite préférence pour Anges et Démons. Il y a peu, on m’a conseillé Glenn Cooper dans le même genre, donc pourquoi ne pas essayer très prochainement ?
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