La Duchesse insoumise - Christine Merrill

Angleterre, 1815.
Mariée de force au duc Marcus de Haughleigh, ce libertin à la trouble réputation, lady Miranda ronge son frein : vivre dans un château en ruines aux côtés d’un mari ombrageux, voilà qui n’est jamais entré dans ses rêves de jeune fille.
Bien sûr, Marcus ne l’a épousée que par devoir, et certes pas par amour. Mais de là à se montrer aussi rude avec elle… S’il croit pouvoir lui imposer cette vie austère sans qu’elle réagisse, il se trompe !
Déterminée à prouver à son mari qu’elle n’est pas femme à se résigner aussi facilement, Miranda se met à le provoquer …

Ah de la romance ! Pour le coup, c’est bien le genre sans prise de tête comme j’aime parfois lire. Dans une époque lointaine, une femme épouse un homme par convenance, mais va finir par l’aimer, et cette affaire est réciproque, pourtant, une tierce personne va semer la zizanie, remettant parfois la solidité du couple en question.

Comme toute histoire de ce genre, la fin est vue d’avance, pourtant, je ne peux m’empêcher d’aimer lire ça. Voyons les choses en face : c’est enfin les vacances, celles que je n’ai pas eues depuis un sacré bout de temps, donc les lectures prises de tête où il faut philosopher pour comprendre l’intrigue, non merci. C’est mon moment, donc, c’est le temps de la romance (même si la lecture m’aura pris seulement deux jours).

Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est l’époque choisie, car je trouve qu’il y a un charme supplémentaire quand l’histoire d’amour se passe à une période ou la technologie n’a pas le monopole. De plus, cela permet de casser l’image de l’amour vécu dans un temps où il était d’usage de célébrer des mariages d’intérêts.

Par contre, les personnages manquent peut-être de piquant. Certes, l’héroïne arrive à tenir tête face à son époux, celui-ci est meilleur que ce que l’on peut croire lors des premières pages et le « méchant » fait tout pour séparer le couple, mais tout cela reste très gentillet. En clair, c’est vraiment de la romance Harlequin où l’histoire est centrée sur l’amour et rien d’autre.

Il n’y a pas eu de coup de foudre pour ce roman, cela reste néanmoins une œuvre divertissante, qui aide à se sentir bien dans une période où on ne veut pas se prendre la tête avec les problèmes de la vie courante.