Hors de Portée - Georgia Caldera

617ucr76wsl sl1122Sa spécialité ? Fuir toute relation. Et on peut dire que Scarlett est docteur ès « disparition au petit matin ». Inutile de lui parler relation sérieuse, confiance et stabilité, elle en est incapable. Si investissement il y a, c est dans la société de décoration d intérieur qu elle vient de créer avec sa cousine, ancienne mannequin déjantée, et qui lui prend le plus clair de son temps. Pourtant, face à son nouveau client, le très entêté et séduisant M. Mufle-Connard, plus connu sous le nom d Aidan Stern, le savoir de Scarlett ne lui sera d aucun secours. Mais parviendra-t-il vraiment à guérir les blessures du passé ?

 

Quand j’ai su que l’auteur s’était inspiré du personnage de Loki pour interpréter Aidan, j’ai été très heureuse, car je pouvais mettre un visage sur ce héros de l’histoire (accessoirement, je suis aussi fan de Tom Hiddleston). Avant de commencer ma critique, je dois avouer que j’ai mis le temps avant de vouloir lire le livre, alors qu’en fait, j’adore l’auteur. Je vais devoir apprendre à lui faire confiance, c’est tout. On a toujours peur d’être déçu, et au final, j’ai adoré cette romance, donc allons-y pour l’avis.

Dire qu’on lit de la littérature sentimentale est souvent difficile car c’est, paraît-on, mal vu. A partir du moment où on a envie de lire, où est la honte ? Ce roman raconte l’évolution d’une relation complexe, les deux personnages étant complémentaires mais torturés, à leur manière. C’est une histoire d’amour qui nous prend aux tripes, qui est certes compliquée, mais très belle.

On arrive à comprendre Scarlett, pourquoi elle réagit aussi mal, mais c’est un plaisir de voir sa cousine s’en mêler pour la rendre heureuse quand celle-ci va trop loin. Quant à Aidan… grrrrrr mon imagination n’a jamais pris autant de plaisir.

C’est une histoire dont le thème a déjà été abordé,  un style littéraire en plus. Parfois, le langage un peu cru de Scarlett se mêle à la plume de Georgia Caldera, cela peut perturber le lecteur, mais l’auteur gagne toujours et c’est pour cela que le roman devient addictif, les scènes d’amour sont décrites de façon à ce que l’on croit être à la place de Scarlett. D’ailleurs, je ne comprends pas comment on peut lui reprocher une langue trop soutenue, car j’ai trouvé qu’au contraire, on s’éloignait de l’esthétique des Larmes rouges afin de créer une proximité avec le lecteur, le sujet étant plus festif pour Scarlett que pour Cornélia.

Bref, c’est pour moi une réussite, une de mes meilleures lectures en 2014 et promis, pour les autres livres de l’auteur, je n’aurais pas cette boule au ventre, je lui fais confiance.

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