" Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur. " Amélie Nothomb
Troisième livre que je lis de cette auteure, je vais finir par devenir accroc… ou pas. J’avais trouvé La Nostalgie heureuse touchant, car on pouvait s’identifier à l’auteure dans ses sentiments. Quelque part, elle a su partager ce que tout le monde a pu ressentir un jour. Avec Barbe bleue, on avait affaire à une discussion sur la vie, on est transporté dans une réflexion philosophique sur la vie. La vie. Et si c’était de ça qu’elle voulait parler, au final ?
Le point commun de ses œuvres serait alors la possibilité de vivre ses histoires, des événements d’une banalité enfantine et pourtant, toute sa force réside dans cette écriture. Il y a toutefois des passages qui nous font penser à de l’absurde, comme pour donner un sens à un passage imaginaire à travers une histoire plausible. C’est donc le mariage entre un bout de chemin parcouru avec un événement inventé.
On peut analyser longtemps ses œuvres, mais qu’est-ce réellement ressenti en lisant ce roman ?
Le titre du livre prend tout son sens à la fin, de manière métaphorique. Le fil conducteur est, encore une fois unique, intime, quelque chose d’impalpable. En somme, elle ne fait rien comme tout le monde.
Certes, cela ne la concerne pas directement, si bien qu’on pense avoir affaire à un conteur, qui rapporterait l’histoire d’un homme, de sa mésaventure, au coin d’un feu, accompagné ou non de musique.
Au final, c’est un roman intéressant et divertissant qui se laisse lire, mais j’ai l’impression que c’est un fragment qu’il faut assembler avec les autres.
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