« Cromwell » est une pièce de théâtre dramatique de Victor Hugo écrite en 1827. C’est la première œuvre connue du jeune Hugo, une pièce injouable, mais pourtant monumentale dans l’histoire du théâtre français, une pièce devenue célèbre pour sa préface, censée définir les grands principes du Romantisme tels que les conçoit Hugo.
Très souvent, on connaît de cette pièce en cinq actes sa préface, car elle est souvent étudiée au lycée par les professeurs de français, désireux de prendre le point de vue d’Hugo sur le drame. Mais pourquoi la préface est-elle plus conne que la pièce, me direz-vous ?
Nous connaissons tous Victor Hugo, que ce soit de nom ou pour avoir lu une de ses œuvres, qui sont, la plupart du temps, très longues et cette pièce n’est pas une exception (pas moins de 400 pages). Chaque acte possède son décor, ses personnages. Les détails sont minutieux, ça va du costume à la posture du personnage, l’auteur contrôle tout de A à Z. nous avons également affaire à plusieurs intrigues. La principale est bien entendu la tentative d’assassinat envers Cromwell, mais d’autres se rajoutent pour l’accentuer.
En somme, cette pièce a plus des allures de roman que de théâtre. C’est pourquoi, la pièce ne semble pas inspirer les dramaturges. La preuve en est, la lecture seule est suffisante pour imaginer l’action, contrairement à d’autres pièces où la représentation théâtrale permet de mieux comprendre le texte.
Ce fut une lecture agréable, Victor Hugo possède plusieurs casquettes dans l’écriture et c’est peut-être pour ça que cette pièce est unique en son genre. Prochaine lecture de cet auteur : Le Dernier Jour d’un Condamné.
Ajouter un commentaire