Sullivan a beau être né dans le Grand Nord, il ne rêve qu’à l’Afrique. Tout ça à cause des histoires que le vieux George lui a racontées et d’une phrase qu’il entend résonner en lui depuis sa naissance : Il existe quelque part. Qu’est-ce qui existe ? Où cela existe-t-il ? Il l’ignore. Pour le découvrir, il va quitter les siens et s’en aller sur les routes du monde, là où la vie n’est qu’Aventure et rencontres…
Quand on m’a parlé de ce roman racontant le voyage d’un renard des neiges, ma curiosité a pris le dessus. Je devais lire ce roman, me faire une idée de cette histoire sous le point de vue animal.
Le début est perturbant. On vous parle de Sullivan dans le résumé, un animal avide d’aventures, alors qu’on commence avec un jeune homme qui rencontre une personne et l’aide à remettre la roue de son vélo en place. On est bien loin du monde animal, pourtant, c’est à ce moment-là que l’homme commence à raconter l’histoire de ce fameux Sullivan. Le côté humain d’arrêtera là, pour le moment.
Le livre se compose comme un conte, une histoire que l’on partage au coin du feu, ou que l’on transmet à la génération suivante. Sullivan est le dernier d’une portée. Il est rêveur, différent de ses frères et sœurs et décide un jour de partir pour l’Afrique, après avoir entendu des histoires sur ce continent étranger. Bien évidemment, le voyage sera long, difficile. Il fera des rencontres qui le marqueront à vie
Ce roman m’a ému, plus que d’autres livres jeunesse, peut-être parce qu’on transcrit une histoire à travers le point de vue des animaux et notre imaginaire prend le dessus. C’est une histoire qu’on a envie de partager avec son enfant, qu’on a envie de lui lire avant le couché, par étape, pour instaurer un rituel.
Une très belle découverte.
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