Magic Charly 1 : L'Apprenti - Audrey Alwett

50959436 sx318 sy475 Bienvenue dans l’univers ensorcelant des magiciers !
On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers… C'est le cas de Charly Vernier, du moins jusqu'à ce qu’il découvre que sa grand-mère, disparue durant cinq ans, a été un membre éminent de cette confrérie. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le Cavalier, l'a dépouillée de ses souvenirs et tente de s'approprier la source ultime de la magie. S'il veut la sauver – et se sauver lui-même –, Charly n'a pas le choix. Aidé par Maître Lin et par son amie Sapotille, il lui faut devenir apprenti magicier.

 

Que faire quand tout le monde semble avoir aimer un livre, mais que ce n’était pas votre cas ? Faut-il se ranger à l’avis général ou au contraire montrer que nous ne sommes pas tous sortis du même moule ? Je ne vais pas mentir, cette chronique va parler d’un livre que j’ai trouvé pas mal, mais ce n’est pas un coup de cœur, comme pour certains et tant pis si cela dérange, on ne peut pas tous aimer les mêmes choses.

Parlons donc de Magic Charly. Ce livre m’a été recommandé par ma représentante chez Gallimard, ainsi que par des collègues qui ont vu un potentiel fou dans cette histoire et une nouvelle série addictive. Soit. L’ayant dans ma PAL, je me lance, me rappelant au passage qu’on le compare à Harry Potter à la française, avec une touche de l’univers de Terry Pratchett et de Miyazaki. Honnêtement, sur le papier, cela donne envie.

Première chose qui m’a dérangé : l’âge des enfants. Ok, ils ont 14 ans, mais n’ont-ils pas en vérité 11 ou 12 à tout casser ? Désolée de le dire, mais je n’ai pas vu des adolescents dans ce roman, plus des enfants à peine entrer au collège, et puis à part Charly, comment pouvons-nous aimer les personnages ? Certains sont fades, d’autres frôlent la simplicité dans leur personnalité. Le roman se lit facilement, mais pour moi, l’âge des enfants et leur façon de parler, de vivre, n’est pas cohérente. Je ne dis pas qu’il faut faire des ados boutonneux qui font n’importe quoi, mais un peu de cohérence dans leur propos serait bienvenue. Du coup, j’ai eu l’impression que ce roman s’adressait à des plus jeunes malgré l’épaisseur.

Deuxième point perturbant : le vocabulaire magique utilisé. Pourquoi mixer plusieurs mots pour en créer d’autres ? Alors concernant les recettes de pâtisserie, pas de problème, j’ai même trouvé ça intelligent, mais est-ce qu’on ne se concentre pas un peu trop sur eux pour oublier que le reste est trop facile voire inutile ? C’est un choix de l’auteur, comme ont pu le faire certains auteurs avant, mais ce n’est pas ce que je préfère, du coup, ça ne partait pas bien pour moi.

La première moitié du livre était un peu longue, le rythme va mieux ensuite. Malgré tout, on veut des réponses à nos questions, il y a une attente qui se créé et pour cela, je ne peux rien dire, c’était bien fait. Le monde a un potentiel fou, mais j’ai l’impression qu’il n’a pas été exploité à fond, il manque quelque chose pour rendre ce livre exceptionnel qui ferait oublier les maladresses.

Pas conquise par ce roman, je laisserai la suite à ceux qui ont aimé.

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