Pourquoi la jeune Lyra, élevée dans l'atmosphère confinée du prestigieux Jordan College, est-elle l'objet de tant d'attentions ? De quelle mystérieuse mission est-elle investie ? Lorsque son meilleur ami disparaît, victime des ravisseurs d'enfants qui opèrent dans le pays, elle se lance sur ses traces. Un périlleux voyage vers le Grand Nord, qui lui révélera ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la frontière d'un autre monde. Le premier tome de la célèbre et fascinante trilogie, que le talent de Philip Pullman rend accessible à tous.
Beaucoup m’ont dit que cette série jeunesse était un incontournable, au même rang que Narnia ou Le Seigneur des Anneaux, mais personnellement, j’étais un peu réticente au début bien que l’histoire avait l’air intéressante. En effet, il y a quelques années à peine, la réputation peu flatteuse du film m’avait donné envie de voir ce que donnait le livre, roman qui lui, possédait une assez bonne critique en règle général.
Alors voilà : le livre est pas mal du tout, mais ça reste pour un public assez jeune.
Lyra est touchante par moment et est le contraire de l’enfant détestable que l’on veut gifler comme dans certains romans de jeunesse. Bien au contraire, on suit les aventures d’une petite fille qui est avide d’aventures, veut connaître les secrets les mieux gardés par les adultes. Alors oui, il y a des moments où elle s’effondre complètement, moments que l’on pardonne puisque l’héroïne n’est qu’une enfant qui est bien courageuse.
C’est un roman d’aventure de la même veine que Narnia, maîtrisé jusqu’au bout (on remarquera que la Genèse est réécrite de sorte que les daemons puissent avoir une existence et ça, c’est tout simplement génial). Le roman se termine sur la promesse d’une suite qu’on peut lire de suite histoire de continuer l’aventure.
L’aventure, je la continuerai plus tard pour être honnête, car j’ai envie d’un roman un peu plus adulte pour ma prochaine lecture.
Bien entendu, il y a parfois des détails qui me chiffonnent, comme la mort de certains personnages qui ne suscitent aucune réaction de la part de l’enfant. Est-elle aussi forte que cela ou l’auteur a-t-il voulu aller plus loin sans s’attarder sur ce point ? Il est vrai qu’elle tient facilement tête à des personnages puissants, comme le roi des ours ou même Mme Coulter, donc ce n’est pas impossible que mon « malaise » ne puisse s’expliquer.
Donc très bonne lecture, agréable, pleine d’action, je suis conquise.
Ajouter un commentaire