Epouvanteur 14 : Thomas Ward l'Epouvanteur - Joseph Delaney

John Gregory a perdu la vie dix mois plus tôt en combattant le Malin. Thomas Ward a hérité de sa tâche et est devenu l'épouvanteur de Chipenden. Depuis trois mois, des jeunes filles meurent dans des circonstances mystérieuses. On les retrouve dans leur lit, couvertes de sang, une expression terrifiée sur le visage. Malgré ses efforts, Tom ne parvient pas à mettre la main sur la créature sanguinaire responsable de ces meurtres. Jusqu'à ce que Jenny, une jeune fille de 15 ans sonne à sa porte pour lui proposer ses services en tant qu'apprentie. Septième fille d'une septième fille, dotée d'un oeil bleu et d'un oeil brun, elle prétend pouvoir voir les morts et parler avec eux. Elle déclare savoir où se terre la bête qui tue les jeunes filles et mène Tom à son antre.Le jeune épouvanteur comprend alors que le monstre est un mage Kobalos. Et que ces meurtres ne sont que le commencement : une armée de Kobalos se rassemble à l'extrémité du cercle arctique et menace la survie de l'humanité. Thomas va devoir déterrer la Lame-Etoile et s'allier à Grimalkin... Accompagnés de Jenny, la sorcière et l'épouvanteur partent vers les Terres du Nord pour en apprendre plus sur leur ennemi et parvenir à le vaincre...

Si vous ne connaissez pas encore cette série, je vous conseille de ne pas lire cet avis qui aura forcément du spoiler, même si j’essaie au maximum de ne pas en faire. Maintenant que nous sommes entre lecteurs de la série, je démarre.

Thomas Ward est officiellement épouvanteur depuis la mort de son maître, alors qu’il n’est pas encore adulte. La bataille contre le mal a calmé les choses, pourtant, une nouvelle affaire avec la mort de trois jeunes filles l’oblige à découvrir une sombre vérité : quand un mal est détruit, un autre vient prendre sa place, et ce n’est pas Jennifer, une jeune fille qui veut devenir son apprenti, qui dira le contraire.

Dans ce tome, un nouvel aspect est mis en avant, celui du rôle des femmes dans le monde de Tom. Il est de la nouvelle génération mais doit faire face à des choix entre tradition et ce qu’il pense être bon, malgré les préjugés, les avis négatifs de certains. Pour cela, Malkin restera une grande aide, même si ce n’est pas l’aide qu’on attend d’une sorcière comme elle.

On rentre de suite dans le vif du sujet, si bien qu’on est frustré quand le livre se termine, et croyez-moi, ne pas avoir la suite à portée de main est compliqué. Tout cela pour dire que c’est une série que je prends toujours plaisir à lire et j’espère que c’est aussi votre cas après tant de tomes.