Jared est un esclave sexuel Entravé par l’Anneau d’obéissance.
Après neuf ans de souffrance, il a tué sa maîtresse et s’est échappé. Hélas, il est rattrapé et acheté par une reine, la Dame Grise. Jared craint de partager le destin tragique des autres esclaves qui ont disparu à jamais. Il se prépare à mourir…
Mais, alors que la Dame Grise révèle sa véritable nature, Jared se retrouve face à un cruel dilemme. Il devra choisir entre la liberté et l’honneur.
C’est agréable de se replonger dans l’univers qu’a créé Anne Bishop, même si ce roman se passe avant sa trilogie des Joyaux Noirs, trilogie que j’avais dévoré en un rien de temps. Deux personnages reviennent ici malgré leur présence minime : Daemon, très présent dans la trilogie puisqu’il est lié à Sorcière et apprécié en général par les lectrices, et Dorothéa, qu’on pourrait qualifier ici de « méchante sorcière » de l’histoire, même si sa cruauté dépasse toute imagination possible.
L’histoire peut sembler longue pour certains, voire très loin de la trilogie pour son côté passionnant, puisque le sujet principal concerne le voyage d’esclaves achetés par une sorcière ornée au gris, soit une pierre qui montre que son rang est important. Or, celle-ci étant contre les idées de Dorothéa, elle devient systématiquement son ennemi, une menace es poursuit alors tout au long de la route. Certes, on pourrait penser que ce roman est un cran en-dessous des autres du même auteur, mais cette œuvre tient debout. Pour une pré-quelle, on remarque que l’histoire possède son indépendance, si bien que j’ai du mal à me rappeler si on voit certains de ces personnages dans la trilogie.
Les lecteurs pourront dire ce qu’ils voudront, j’ai trouvé, pour ma part, que c’était une très bonne lecture. Les personnages principaux sont attachants, le dénouement est peut-être un peu trop évident, mais bien trouvé. Le fait d’avoir un chapitre concentré sur le groupe, puis le suivant sur l’envoyé de Dorothéa nous montre l’évolution des deux camps qui devront s’affronter à un moment donné, si bien, que la fusion nous parait évidente dans les derniers chapitres.
La lecture qui va suivre a intérêt d’être à la hauteur, car je reste sur une très bonne impression de ce roman.
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