Ses exploits sont connus de tous.
Surnommé le Capitaine à la Hache lors de ses plus grandes batailles, il aurait pu devenir riche en tant que mercenaire... Au contraire, fuyant la célébrité, il a choisi de vivre retiré loin des hommes, perché au sommet d'une montagne glacée. Il a remisé son arme, vivant reclus, se contentant de la compagnie de quelques léopards des neiges. Il attend patiemment son ennemie de toujours : la Mort. Dros Delnoch est une forteresse imprenable. Passage indispensable à la frontière de deux mondes, c'est l'ultime limite qu'une armée doit impérativement franchir si elle veut envahir l'Empire drenaï.
Protégée par six remparts, elle est la place forte mythique. C'est aussi le dernier foyer d'une résistance désespérée, car tous sont déjà tombés devant l'envahisseur nadir. Il lui faudrait un atout déterminant, un chef charismatique : Druss, le vieux guerrier. Quand Conan rejoint Fort Afamo, un demi-million d'envahisseurs barbares face à huit mille guerriers barricadés... Druss pourra-t-il faire la différence ? Deux mains ancrées à une hache pour empêcher une tragédie...
Pour les 30 ans de Légende, les éditions Milady ont décidé de marquer le coup en éditant une nouvelle fois ce roman avec une nouvelle couverture que je trouve sublime. Elle est sobre, le touché est agréable, ça donne envie de se plonger dans l’histoire.
J’avoue que c’est le premier roman de l’auteur que je lis (honte à moi, pas taper), car cela ne me disait rien avant. En commençant l’histoire, j’avoue avoir eu du mal au début, mais ne voulant pas lâcher l’affaire, j’ai continué. Il faut dépasser les 150 premières pages pour vraiment entrer dans l’histoire, suivre l’action. C’est aussi à peu près le moment où tous les personnages se réunissent, c’est pour cela que c’est plus facile, parce qu’au début, il y a des changements de personnages et de situations qui sont brutaux, il n’y a pas de réel transition et c’est perturbant. Puis ça va mieux.
Bon, très honnêtement, je n’ai pas réussi à retenir les noms de tous les personnages car il y en a beaucoup et très souvent, les romans de fantasy adoptent des noms parfois compliqués et difficiles à retenir, j’ai néanmoins bien aimé suivre les aventures de ceux qui m’ont marqué, à savoir Druss, Rek et Virae. Par contre, j’ai trouvé que la relation entre Virae et Rek s’était faite très rapidement, comme si c’était un coup de foudre, alors qu’ils ont du mal à s’entendre les premières heures. Après, je peux comprendre que dans un contexte comme la guerre, tout soit plus rapide, mais je tenais à le signaler car d’habitude, les personnages prennent le temps de se connaître (ou alors, on lit de la romance, mais c’est autre chose).
On est dans de la fantasy médiévale, c’est pour cela qu’il manque des créatures imaginaires, axant l’intrigue sur des hommes. Cela change des séries actuelles, qui aiment introduire des elfes ou des nains, néanmoins, j’avoue être la première surprise, car je suis habituée à lire ces séries qui mélangent différentes espèces, où la magie est monnaie courante. D’une certaine manière, c’est nouveau pour moi, j’ai appris ainsi qu’il y avait plusieurs style de fantasy.
La lecture a été longue, car je n’ai pas accroché à l’histoire de suite. C’est pas le genre de fantasy que j’apprécie en temps normal, mais il faut admettre que ce roman a quelque chose et au final, j’ai trouvé la lecture très agréable.
Ajouter un commentaire