Le Pacte du Hob - Patricia Briggs

Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Libérée des sortilèges des mages de sang, elle revient à présent. Aren sent croître son pouvoir : la "vue", qui lui révèle des instants du passé comme d'obscurs éclats d'avenir. Peut-elle s'en servir au profit de son village menacé par les maraudeurs qui ont tué son mari ? Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste à nouveau, peut-il lui venir en aide ? Et, surtout, est-ce une bonne idée de signer le pacte du hob de la montagne en échange de son soutien ?

Plus connue pour ses séries Mercy Thompson ou Alpha et oméga, c’est avec surprise qu’on retrouve Patricia Briggs avec ses premiers amours : la fantasy. Notons qu’elle a également des séries dans ce registre, mais le Pacte du Hob est une des rares histoires indépendantes, de la fantasy en un seul tome, ce qui est de moins en moins courant, et très souvent, ce n’est pas ce qui il y a de mieux à cause du manque de développement, plus poussé dans des séries.

Ici, nous assistons à de l’action dès le début du roman. Nous suivons Aren, une jeune paysanne tout juste mariée qui va « voir » le massacre des siens alors qu’il se produit loin d’elle. On attaque son village, on pille, on détruit. Les rescapés doivent néanmoins continuer à vivre, mais la magie, celle que tout le monde redoute, est revenue. La jeune femme développe d’ailleurs sa vue, au grand désarroi des autres.

C’est une histoire où les personnages tentent de survivre, de devenir plus fort afin de mieux se protéger. Pour cela, un seul choix se présente à eux : s’allier avec la montagne et la créature la plus puissante pour les aider à gagner, le Hob.

C’est un joli roman, loin des séries que l’auteur peut nous proposer. Il se laisse lire, seulement, j’ai l’impression que le lecteur peut parfois se perdre. Il y a beaucoup d’informations qui arrivent rapidement, si bien qu’on finit par se concentrer uniquement sur Aren pour ne pas perdre le fil.

Ce fut une bonne lecture, pas mon livre préféré de l’auteur, mais l’histoire reste intéressante.