Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué par la toile d'araignée géante...
Bon, je sens que je vais me faire des ennemis, mais il faut bien aller jusqu’au bout dans un avis. Bien que ce soit une œuvre remarquable, je n’ai pas vraiment accroché. Surgit alors un énorme problème : qu’est-ce qui ne me plait pas dans un tel roman ? L’histoire ? L’intrigue ? Les personnages ? Rien de tout ça, je pense que cela vient de moi ou de l’écriture, bien que j’aie lu en français un livre qui doit être très beau dans sa langue maternelle.
Bien avant la Communauté de l’Anneau, on suit les aventures de Bilbon, un Hobbit sans problème en quête d’aventures au plus profond de son être, accompagné de treize nains, tous de braves guerriers sans peur.
J’ai mis un sacré bout de temps à le lire, certainement trois semaines au moins, car je lisais en parallèle des œuvres pour l’université (les études avant tout, même si ce n’est pas une excuse valable). Trois semaines pour un livre qui fait partie du patrimoine anglais, est-ce grave ? Certains me diront que oui, d’autres diront que l’écriture est particulière et pourraient comprendre mon malaise.
Au niveau de l’histoire, j’ai été très heureuse de voir Bilbon répondre et inventer des énigmes face à un Gollum affamé, le voir affronter le dragon Smaug verbalement, bref, c’est une histoire riche en aventures, mais il y a parfois des longueurs et le narrateur omniscient m’a parfois gênée.
J’ai un peu de mal à donner un avis qui soit objectif. L’histoire est très intéressante, il y a des rebondissements et une description incroyable, c’est un roman de fantasy qu’on ne peut ignorer, mais à côté de ça, le style littéraire n’est pas accessible pour une fille comme moi, trop habituée peut-être au style contemporain.
Je ne regrette pourtant pas cette lecture, car c’est le premier Tolkien que j’arrive à finir (il me reste encore une trentaine de pages pour La Communauté de l’Anneau) et j’aurai le plaisir de voir le film en me disant : « j’attends telle ou telle scène avec impatience. » mais je redoute une qui m’a semblé durer une éternité dans le roman. On verra bien.
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