Je suis un vampire. Depuis bientôt deux mille ans. Pourtant, je me souviens, comme si c'était hier, de ma vie mortelle, de mes fantasmes d'adolescente, de ma première rencontre avec Marius, de mon mari, de mes amants. Jamais je n'oublierai mes visites au temple d'Isis, les persécutions de ses adeptes, le début du cauchemar, ni les complots de la Rome d'Auguste, les massacres...
Mon père assassiné sous mes yeux. La fuite à Antioche. L'espoir d'une nouvelle vie. Et toujours les rêves. Rêves où je me repais de sang. Rêves à la fois troublants et terrifiants. Rêves prémonitoires.
C’est toujours frustrant, quand on aime un auteur, de lire un nouveau roman, car on ne sait jamais si on va l’aimer autant que les précédents. Pourtant, en parlant de Pandora avec une collègue, j’ai tout de suite su qu’il allait me plaire, mais du coup, je me demande si ce sera la même chose pour le suivant. Enfin, j’ai encore le temps pour ça.
Donc, j’ai aimé ce livre. Que dis-je, je l’ai adoré, dévoré, j’avais les nerfs à fleur de peau, j’ai eu diverses émotions, je me suis sentie frustrée à chaque fois que je devais fermer mon ouvrage pour aller travailler, manger ou dormir. C’est simple, depuis La Reine des Damnés, je n’ai pas autant apprécié son style. Le Voleur de Corps était très bien et j’ai bien aimé Memnoch le Démon et Armand le Vampire, mais l’histoire de Pandora est au-dessus.
Pourtant, à part Armand qui la cite, je ne me souviens pas l’avoir déjà rencontré. Mais ce n’est rien, j’ai quand même lu son histoire et la première chose que j’ai remarquée est le style littéraire, la façon dont Pandora introduit son récit. C’est simple, quelqu’un qui n’aime pas le fantastique pourrait lire ce roman pour son côté historique, puisque le décor mis en place tient la route et l’écriture ressemble à de la poésie par moment.
Au final, on découvre surtout une vie humaine pendant l’Antiquité et surtout, on apprend qu’elle connaissait Marius quand celui-ci était encore humain, bien avant de devenir le « père » de Lestat et Armand. C’est aussi très bien de le voir car j’aime beaucoup ce personnage. Pour finir sur Pandora, je la trouve exceptionnelle, elle est d’une rare intelligence et sa vision des choses change de celles des hommes jusqu’à maintenant interviewés. Sa vie de femme est aussi intéressante que la vie de vampire de Lestat. Sa transformation est quasi naturelle et en même temps royale, voire divine selon un certain point de vue.
C’est sûr, elle se remet rapidement de la mort de sa famille malgré trois jours de pleurs et de lamentations, l’ennemi est quant à lui rapidement anéanti (ou même les ennemis si on compte Lucius). Si elle est atteinte de folie à cause de ses rêves, elle est vite maîtrisée lors de sa transformation, mais comme dit plus tôt, celle-ci est quasi naturelle.
Voilà, à présent, j’ai peur de lire Merrick qui va réunir Louis, premier vampire interviewé, avec une des sorcières Mayfair, or, je n’ai pas accroché cette trilogie, donc je ne sais pas quoi penser de cette « union ». Je pense attendre un peu avant de le lire pour me préparer psychologiquement.
En tout cas, Anne Rice reste pour moi une grande auteure que j’ai envie de partager.
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