Chroniques des Vampires 8 : L'Or et le Sang - Anne Rice

De tous les vampires imaginés par Anne Rice, Marius est sans doute le plus "civilisé ", le plus raffiné. Philosophe et artiste, mentor de Lestat et Armand qui comparés à lui font figure d'enfants turbulents, gardien d'Enkil et Akasha, il émane de lui une sorte de sagesse et de sérénité. Et il était logique que ce soit à travers son regard que nous assistions à la chute de l'Empire romain, à l'épanouissement de Constantinople, puis à la renaissance italienne.
Mais quelqu'un de cette stature ne peut que se faire des ennemis.
Car il y a aussi, parmi les vampires, des barbares, assoiffés de sang, qui commencent à se réclamer de Satan...

Depuis la lecture de Pandora, Marius est un personnage qui me passionnait par sa culture, son amour pour elle. Tout en lui me plaisait, jusqu’à, bien sûr, son départ après une violente dispute. Du coup, ce livre de plus de 600 pages ne l’effrayait pas, car j’étais heureuse d’en savoir plus sur lui. Comme quoi, parfois, il vaut mieux ne pas avoir trop d’attente.

J’ai trouvé cette histoire très longue, il y a des passages qui ne m’ont pas enchanté, d’autres par contre qui valaient la peine d’être lus. Dans l’ensemble, il y a beaucoup de longueur et c’est les 200 dernières pages qui m’ont plu, parce qu’il retrouve une personne chère à son cœur.

Marius est en réalité une personne très passionnée, un peu trop parfois, ce qu’il fait qu’il a tendance à se perdre, à croire qu’on pense comme lui. Il suppose trop de choses au lieu de foncer, ce qui l’amène à faire des erreurs.

J’ai aimé en découvrir plus sur lui, mais ce n’était clairement pas ce à quoi je m’attendais. Je me souviens avoir eu des réticences à lire l’histoire sur Armand alors qu’au final, j’avais beaucoup aimé son parcours et sa façon de voir les choses, c’est plus mitigé avec Marius. Cependant, j’ai aimé en savoir plus sur lui malgré tout. Ce ne sera donc pas mon tome préféré de la saga, il est toutefois intéressant de le lire.