Meg Corbyn 5 : Cartes Ivoire - Anne Bishop

L’insurrection humaine a été brutalement réprimé par les Aînés, ces terra indigene plus sauvages et dangereux encore que leurs congénères des Enclos. Les humains qui ont survécu savent à présent qu’il faut craindre ce qui rôde dans les territoires interdits au-delà de leurs frontières. Heureusement, l’Enclos de Lakeside n’a subi que peu de dégâts grâce aux efforts de Simon, Meg et de la meute humaine. Mais l’arrivée du frère du lieutenant Montgomery, un vaurien prêt à tout pour s’enrichir aux dépens des autres, menace tout ce qu’ils ont accompli. Car si les Aînés, curieux face à ce nouveau type de prédateur, sont prêts à attendre qu’il commette de lui-même une erreur fatale, Meg a vu dans ses cartes l’ombre de la mort qui plane...

Etre triste parce qu’on a fini le livre, mais être heureux d’avoir enfin pu connaître la suite de cette série après une année d’attente. Voilà à quel point nous sommes partagés après la fin de ce roman. Mais pourquoi, me direz-vous ? Un petit point sur la série.

Meg Corbyn fait partie de l’Enclos de Lakeside et personne, je dis bien personne n’a le droit de lui faire du mal, au risque de se voir confronter aux êtres les plus dangereux de l’Enclos. Habitant avec Simon et Sam, elle a trouvé sa place dans ce lieu qui l’a recueilli et lui a donné un travail, sans oublier des amis, aussi bien humains qu’Autres.

Partons du principe que vous avez lu les quatre tomes précédents. Les Ainés ont fait un petit nettoyage dans les environs afin de montrer leur colère envers les humains, notamment le mouvement HAT. Suite à cet acte, les provisions sont rationnées, les humains ont compris qui commandaient, et surtout, les Autres doivent continuer à montrer qu’on peut vivre ensemble à conditions de ne pas dépasser les limites.

Alors on peut se dire qu’après avoir anéanti le mouvement HAT, il n’y a plus de danger. Erreur. Car le frère de Monty, un truand, la mauvaise graine de la famille, est bien décidé à demander ce qu’il semble lui revenir de droit… surtout grâce à sa sœur qu’il utilise comme bon lui semble. Bref, une vermine qu’il faut éliminer, sauf quand les Ainés décident de l’observer afin de décider par la suite comment éliminer arbitrairement les humains qui ne méritent pas de traitement de faveur.

C’est le premier tome où Meg trouve une alternative à son rasoir pour prédire le futur, mais c’est aussi le tome où son couple avec Simon prend vraiment forme aux yeux des Autres. Il y a de l’action, on se penche davantage sur les problèmes des humains, tout en gardant un œil sur nos personnages favoris, comme Tess, Vlad, sans oublier ceux qui nous touche, je pense à Sam, par exemple.

C’est aussi le premier tome où l’on voit l’influence des humains sur les Autres, et vice versa, montrant une communauté qui va au-delà des origines, tous reliés par Meg, d’une certaine façon, la rendant essentielle au sein de l’Enclos.

Voilà, il faudra encore attendre un an avant de connaître la suite. Un supplice pour une série coup de cœur comme celle-là.