Relever les morts, c'est ce que je sais faire le mieux. D'ailleurs, je suis la meilleure du pays. Raison pour laquelle j'ai reçu un certain Tony Bennington. Veuf depuis peu, celui-ci m'a demandé, en échange d'une somme exorbitante, un service peu courant : ramener feu son épouse à la vie. Mais ça, même si je suis pleine de compassion, c'est hors de question : ce qui sortirait de la tombe ne serait pas vraiment le miracle auquel s'attend cet homme. On dirait bien pourtant qu'un refus poli ne lui suffira pas et il a laissé entendre qu'il savait beaucoup de choses sur ma vie et mes amants...
Première critique sur un livre lu dans sa version originale, si ce n’est pas beau tout ça. Alors déjà pourquoi le lire en anglais et non pas en traduction française ? Tout simplement parce que j’ai pu continuer cette série en anglais quand une vilaine maison d’édition française à lâcher l’affaire au tome 9. Du coup, fan de l’auteur, il fallait bien trouver une autre solution : lire en anglais, ce n’est que comme ça qu’on peut progresser dans la langue de Shakespeare. Mais bon, depuis le temps, il a été édité en français.
Dix-huitième tome de la série Anita Blake, Laurell K Hamilton nous donne un livre bien petit contrairement à d’autres. Pas très épais donc, l’histoire est malheureusement très simple, trop même. On retrouve Anita dans son premier travail, celui de réanimatrice. Elle accueille deux clients dans son bureau et refuse de réanimer leur proche car tous les deux ont des raisons peu valables. Bon, jusqu’à présent, c’est une situation basique, on peut passer à la suite.
Elle retrouve ses hommes (oui, oui, elle en a plusieurs, la veinarde) pour un déjeuner, très simple ici aussi. Puis l’histoire se corse : on la kidnappe pour l’obliger à relever un mort. Voilà, toute l’intrigue est ici et bien que j’adore cette série, c’était vraiment juste. On a l’impression qu’il manque des choses, comme si l’auteure n’était pas allée aussi loin qu’elle le peut d’habitude.
Bon point tout de même, il y a contrairement à d’autres romans seulement une scène torride, qui de plus, est assez soft au niveau de la description et la petite BD en fin de livre est mignonnette.
C’est vraiment dommage, Anita a le droit à un autre homme dans son entourage qui ressemble plus à un pantin qu’à un homme. Est-ce qu’il va rester ? On verra dans le tome suivant.
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