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Card Captor Sakura - CLAMP

Sakura Alors qu’elle feuillette un livre mystérieux, Sakura laisse accidentellement s’échapper aux quatre vents des dizaines de cartes magiques ! La jeune élève de CM1 décide de les récupérer au plus vite. Mais les esprits farceurs des cartes sont peu enclins à se laisser capturer ! Accompagnée de Kélo, un petit animal étrange et de son amie Tomoyo, la jeune fille devra apprendre à maîtriser au mieux ses pouvoirs magiques pour devenir une vraie héroïne !

 

Pika éditions a voulu rééditer la série Sakura Chasseuse de Cartes en neuf volumes, avec une nouvelle traduction, une carte offerte dans chaque tome et des couvertures sublimes.

Alors, de quoi ce manga parle ? Très simple. Vous suivez la jeune Sakura, qui, un jour qu’elle se trouve dans la bibliothèque de sa maison, découvre un grimoire étrange. Elle l’ouvre et libère sans le savoir les Cartes de Clow, des cartes magiques qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs au fur et à mesure du temps. Sa mission ? Les retrouver et les marquer à son nom. Heureusement, pour cela, elle va avoir un allié de taille en la présence de Kelo, un gardien des cartes qui, sous sa forme passive, ressemble à une peluche beaucoup trop mignonne.

C’est un manga que j’ai découvert enfant devant la télé et que j’adore me refaire de temps en temps. Alors les 3 saisons qui existent en coffret est différente du manga papier. Tout d’abord, un personnage n’est pas présent dans le manga ici, c’est la cousine de Shaolan, qui vient normalement lui donner un coup de pouce tout en lui revendiquant son amour. Ensuite, si on prend la nouvelle traduction, l’éditeur a fait le choix ici de garder les noms japonais, il y a donc un temps d’adaptation à prendre. Autant certains se ressemblent et c’est donc facile à retenir, comme Thomas/Toya, le grand frère de Sakura, autant on est perplexe devant certains noms. Comment, par exemple, Yakuto est devenu Matthieu en français ? Mystère et boule de gomme, je dirai.

Par contre, le choc à la lecture reste le personnage de Kelo. En effet, ce gardien tout mignon, très drôle et extrêmement gourmand a pris un accent marseillais… pour le moins surprenant. On découvre ainsi des « peuchère », « pitchoune » et autres vocabulaires qui le rend encore plus drôle. Là encore, le choix n’est pas anodin. Ce gardien est sensé venir du Sud du Japon avec son propre parlé, le traducteur a donc pensé transcrire cela avec notre Sud à nous. C’est inattendu, on reste au Japon avec un accent bien de chez nous, cela rajoute un peu de comique à certains moments.

Le fait de relire ce manga maintenant m’a fait voir aussi que ce manga était peut-être en avance sur son temps concernant les histoires de cœurs, les relations qui se créent. Il y a des liens qui se tissent, peu importe la différence d’âge, de nationalité, ou de genre. Il y a une ouverture d’esprit qui est naturelle, pas forcée et j’apprécie encore plus ce manga en le voyant.

J’ai pris énormément de plaisir à relire encore une fois ce manga, qui est pour moi un de mes préférés et qui, je pense, le restera très longtemps. J’aime les dessins, le scénario, les personnages. C’est le genre de manga qui donne de l’espoir et qui met du baume au cœur.

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