Et oui, pour la première fois, je suis allée au salon du livre de Paris. Ce qui est étrange, c'est que je n'ai jamais pris le temps d'y aller avant alors que j'habitais la banlieue parisienne. Il a donc fallu attendre quelques années avant de se lancer, car en plus d'être une première fois en tant que visiteuse, j'y étais aussi pour dédicacer. Et oui ! je ne fais pas les choses à moitié.
Je suis donc arrivée à Paris le jeudi dans l'après-midi en train et j'ai presque paniqué en voyant à quel point la ville était grise à cause du mauvais temps mais aussi de la pollution. J'avais qu'une envie : rentrer chez moi. J'appréhendais le trajet en transports les deux jours suivants pour me rendre au salon, alors que j'ai toujours pris le RER et le métro avant. Ma vie loin de la capitale a changé ma vision des transports en commun.
Pourtant, c'est avec une grande facilité que j'ai pris le bus, le rer puis le métro, comme si j'avais toujours fait ça. C'est alors que j'arrive sur le salon le vendredi matin. Prévoyante, je suis arrivée à 9h30 alors que les portes ouvrent au public à 10h... sauf qu'elles ont ouverts aux auteurs à la même heure, si ce n'est pas après, le temps des vérifications ayant pris du temps. Je me suis demandée à quoi cela servait d'avoir une entrée spéciale si en fin de compte, les lecteurs arrivent avant nous. C'est illogique et presque absurde. Mais bon, une fois dedans, on trouve le stand et on se pose.
Cette année, le Brésil était à l'honneur, il y avait donc une énorme place réservée aux auteurs venus de ce pays si lointain. Alors qu'on pouvait voir cette installation, c'était en revanche plus difficile de trouver certaines maisons d'éditions. Par exemple, pendant mon temps libre, j'ai voulu voir une auteure chez Terre de Brume. Malheureusement, je ne l'ai jamais trouvé. Cela m'a fait un pincement au coeur, car j'avais l'impression de ne pas avoir pu tenir une promesse, et passer du temps avec cette auteure m'aurait fait beaucoup de bien, car j'aime ce qu'elle écrit depuis que je connais ses romans.
Pour dédicacer, je n'avais pas grand chose à part une petite trousse et mon imagination afin d'essayer de faire des dédicaces personnalisées au maximum et même quand il n'y a pas de chauffage (c'était le cas le vendredi), on fait de son mieux afin de profiter de chaque lecteur qui vient nous voir. J'ai donc rencontré des personnes qui avaient lu mes romans, mais aussi des personnes qui étaient intéressées par mes écrits. Si vous saviez comme c'est important de voir à quel point notre passion intéresse les autres, j'étais dans une très bonne atmosphère.
Bien entendu, j'aurais aimé rencontrer tous les auteurs publiés chez Sharon Kena, mais je me dis que ce n'est que partie remise. J'ai adoré voir en vrai l'équipe avec qui je parlais sur les réseaux sociaux, on aurait dit qu'on avait changé de dimensions afin de se voir enfin.
Ceci, c'était pour la partie auteur, passons à la partie lecteur.
Voilà mon butin du salon. Certains sont dédicacés, d'autres non (les Kate Daniels viennent d'une amie donnés sur le salon). Parmi les auteurs rencontrés, il y a bien entendu Georgia Caldera, une auteure coup de coeur que ce soit pour de la romance ou du fantastique. Elle a une écriture incroyable et la voir en vrai fut tellement plaisant, même si c'était pour quelques instants (je devais à tout prix partir et elle a été super de faire une rapide dédicace avant d'aller au stand de Flammarion pour rencontrer ses lecteurs).
Gala de Spax est auteure dans la même maison d'éditions que moi et c'est devenue une amie sur les réseaux sociaux. C'est une personne rayonnante que j'avais hâte de rencontrer et comme j'avais adoré Laurelenn, je ne pouvais pas partir sans qu'elle me le dédicace.
J'ai également pu rencontrer Cécile Guillot, connue pour ses illustrations aux éditions du Chat noir, mais aussi pour ses romans et nouvelles. J'avais adoré son premier tome de la série Fille d'Hécate, j'en ai profité pour prendre la suite (c'est aussi le cas pour Ambre Dubois, qui n'était pas là). Je tiens d'ailleurs à dire que cette maison d'éditions contient de belles trouvailles, n'hésitez pas à regarder si vous ne savez pas quoi lire et que vous aimez l'imaginaire.
J'ai également rencontré des auteurs que je ne connaissais pas comme Bettina Nordet et Feldrick Rivat, deux auteurs qui ont pris le temps de discuter tout en faisant une dédicace très personnalisée. Au plaisir de les revoir à un autre salon.
En bref, ce fut un très bon weekend. Certes, l'organisation est sans doute à revoir car il y avait quelques problèmes, mais cela reste un salon important, peu importe son statut. Petit regret de ne pas avoir pu parler avec Stéphane Soutoul et Céline Guillaume, que je n'ai jamais pu retrouver, mais ce n'est que partie remise, enfin j'espère !