La Fille qui ne croyait pas aux Miracles - Wendy Wunder

Logo 11930 Cameron a 17 ans. Atteinte d'un cancer, elle est persuadée qu'elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l'embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Cameron ne croit pas plus à une possible rémission qu'aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d'événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l'Atlantique et Cameron retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir... Aidée par Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l'amour, et même... aux miracles.

 

A l’approche de la réédition mais version poche, Hachette m’a fait le plaisir de me laisser chroniquer ce roman qui s’inscrit dans la même veine que Nos Etoiles contraires et je l’en remercie, car j’ai passé un bon moment de lecture avec cette histoire très touchante.

On découvre ici une jeune fille atteinte d’un cancer, qui décide de réaliser les souhaits qu’elle a inscrits sur sa liste Flamant rose. Tous les souhaits doivent être accomplis avant sa mort, qu’elle a accepté depuis longtemps, contrairement à sa mère et sa sœur qui décident de l’emmener loin, dans une ville magique, où elle pourrait guérir de sa maladie.

J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire au début, car le personnage principal, Cameron, semble hors de la réalité et en même temps, veut à tout prix contrôler ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit, sans laisser de place aux émotions. Du moins, c’est le cas au début, mais arrivée, à Promise, la ville miracle, sa vie bascule doucement.

Je n’ai pas lu Nos Etoiles contraires, donc je ne peux pas comparer, j’ai néanmoins aimé l’histoire que j’ai trouvé touchante. Comme l’héroïne, on se met à oublier sa maladie jusqu’à la fin. L’auteur ellipse volontairement la mort, ce qui rend le roman plus beau et nous laisse avec nos émotions.

Niveau écriture, on ne peut pas dire que ce soit révolutionnaire, on lit surtout le roman pour l’histoire, à vrai dire. Après, le public visé à la base n’a pas besoin non plus d’un livre avec une écriture complexe, donc cela pourrait freiner les plus âgés, mais pas les autres.

Le cancer est un sujet qui prend de plus en plus de place car il peut toucher tout le monde, peu importe où il se manifeste. Il y a des luttes qui existent, des organismes pour aider la science à soigner les personnes touchées. Quand un auteur s’y intéresse, cela peut être à double tranchant. Ici, je trouve que l’auteur a su en parler sans que ce soit choquant ou mal placé.

En conclusion, je dirai que c’est une histoire émouvante qui traite avec une certaine légèreté voulue un thème difficile qui nous touche.

Ajouter un commentaire

Anti-spam