Assassin's Creed 1 : Renaissance - Oliver Bowden

« Je me vengerai de ceux qui ont trahi ma famille. Ezio est ma nouvelle identité. Assassin est ma destinée. »

Trahi par les familles dirigeantes d’Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d’éliminer la corruption et de rétablir l’honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de grands esprits comme Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu’il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d’Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration. La vérité s’écrit dans le sang.

Tiré du jeu vidéo éponyme, on retrouve Ezio à Florence, dernier survivant homme de sa famille après que celle-ci soit trahie par des familles influentes de la ville.

Que l’on soit habitué au jeu ou non, chacun peut prendre du plaisir à lire cette histoire. Pour les familiers, le respect des armes,  des combats, des acrobaties et du personnage principal est un plus non négligeable, par contre, exit le XXIe siècle, on reste dans une époque et c’est très bien comme ça. Pour avoir été seulement spectatrice du jeu vidéo, j’ai aimé que l’histoire générale soit aussi fidèle. Maintenant, il y a peut-être des changements, que je n’ai pas forcément remarqués et il y a des passages romancés, bien entendu.

Pour les novices, amoureux de romans et d’histoire, l’intrigue principale suit son cours jusqu’à la fin. Il y a de l’action, le héros ne se repose quasiment jamais, les références historiques et culturelles apportent un plus qui nous aident à comprendre l’époque et sa mission. De plus, la présence de Léonard de Vinci et Machiavel peuvent ravir les passionnés d’arts et de littérature.

Si on peut signaler un bémol, et encore, c’est avant tout pour trouver la petite bête, ce serait le côté saccagé de l’histoire qui s’apparente aux missions qui se succèdent dans les jeux vidéo, même si le but final est présent depuis le début.

Ayant vraiment adoré ce roman, je pense continuer la série quand le temps me le permettra, car l’écriture de ce tome m’a beaucoup plu et n’étant pas douée aux jeux vidéo mais adorant l’univers, cela me permettra de suivre l’Assassin dans les différentes époques.