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1984 - George Orwell

1984 «De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.»

 

Avoir un avis objectif n’est jamais chose facile, car nous avons toujours en tête un modèle que l’on croit être plagié. Mais qu’est-ce que le plagiat ? Parce qu’un auteur parle ouvertement d’une utopie qui ne marche pas, cela veut-il dire que les suivants le copient ? Donc Orwell a copié sur Zamiatine qui a lui-même copié sur Thomas More. En bref, une analyse pareille est seulement pathétique.

Petite digression qui amène le sujet suivant : mon avis sur 1984. En une phrase, je pourrais dire qu’une fois avoir lu Nous Autres et 1984, on a tout lu du même genre. Trop facile et inintéressant.

On rentre ici dans un monde qui semble être divisé en trois empires. Winston, personnage principal, fait partie d’Oceania, une des trois divisions, mais loin de suivre la doctrine obligatoire, la découverte de ses sentiments pour une jeune femme va remettre toutes ses idées en cause, ou du moins, les accentuer davantage.

Le livre est divisé en trois parties. Sans rien dévoiler, on peut remarquer que les idées du héros sur le Parti et sur Big Brother sont remises en question, tandis qu’il a la confirmation de détester le Parti dans la seconde partie et découvre dans quel monde cruel il vit dans la dernière. Une progression attendue par le lecteur mais efficace. On plonge en plein cœur d’un monde totalitaire, où une faible poignée de la population veut se rebeller contre le système et affirmer son identité, mais Big Brother est partout et voit tout (un peu comme dans l’émission de télé réalité anglaise qui en découle aujourd'hui). Deux solutions pour y échapper : mourir ou devenir un fervent fidèle, donc au final, laisser gagner la dictature.

Rien ne me gêne dans ce roman. L’idée est bonne, l’histoire bien menée, l’auteur a su dénoncer avec ses mots ce qui aurait pu se passer ou ce qui peut arriver avec des idées, au départ innocentes ou presque, mais en réalité dévastatrices. Seulement, il est de mon humble avis déconseiller de lire le même sujet coup à coup, même écrits par différents auteurs, c’est certainement mieux pour ma santé mentale de lire un ou deux autres livres complètement différents avant d’entreprendre la lecture de Fahrenheit 451 et Big Sister par exemple.

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