Morwen, Déesse de l'Amour - Valérie Simon

Dlecossu arkemtome4 2 Séquestrée dans la tour sombre de Ragnarok, Tahnee Sharn s’est de nouveau perdue. Elle n’est plus Yanis que les foules idolâtraient dans le temple de la mort. Elle n’est plus Sinièn à qui la vie souriait tant. Elle n’est plus Tahnee Sharn que suivait et protégeait une troupe hétéroclite et colorée de magiciens, elfes, nains, licornes, loups garous et démons. Elle est Morwen, qui ne veut plus que rattraper un amour qui la fuit, et qui parfois en le cherchant se trompe de visage. Dans la haute tour qui l’emprisonne elle va affronter l’innommable, voir derrière ses masques et entrevoir la vérité. Ce n’est qu’après cela que sa véritable quête pourra commencer, une quête qui devra faire d’elle une femme complète ou bien la voir périr.

La série se termine. Comme à chaque fois, je ressens toujours une petite peur. Je regarde le livre et me dis : « Est-ce que je dois vraiment le lire maintenant, sachant qu’il n’y aura plus de suite après ? » « Est-ce que je vais être déçue ? » « Est-ce que je vais pleurer ? » (Oui, j’ai versé ma larme de temps en temps).

L’attente pour ce dernier tome fut longue, mais relative. En ouvrant le colis, j’ai presque ordonné à mon cœur de ralentir. Tant pis pour les trois autres livres commencés, Morwen devient prioritaire, surtout quand on voit comment se termine le tome 3.

Tout d’abord, notons que la couverture est superbe, cette réédition est une merveille. Quant à l’histoire… waouh, je ne sais pas quoi dire, quels mots utilisés. J’ai enfin de l’estime pour Keo (bravo Valérie Simon, finalement, je l’aime bien), c’est son côté Innommable je pense qui me freinait, mais son « nouveau lui » purifié me va bien.

Morwen est forte jusqu’à la fin et se retrouve seule. Beaucoup de personnages n’apparaissent plus, on se concentre davantage sur notre héroïne, on ressent ses souffrances, ses doutes, sa puissance aussi. Elle était naïve et ignorante dans le premier tome, elle est prête à passer à autre chose dans celui-ci, à parcourir le monde afin de vivre une nouvelle aventure, commencer une nouvelle quête : devenir femme.

Encore une fois, le livre se lit vite car la déesse de l’amour nous envoûte à travers l’écriture. L’appréhension ressentie avant d’ouvrir le livre est depuis longtemps partie, place à une certaine plénitude.

Oui, cette série mérite pour moi d’être aussi connue qu’Eragon ou Le Seigneur des Anneaux. De plus, l’auteure est géniale et a toujours un petit mot gentil pour ses lecteurs. Voilà, l’aventure s’arrête ici. Je suis très heureuse d’avoir découvert les Editions du Riez, car les ouvrages publiés sont de qualités, peu importe le sujet. Et vivement d’autres publications de cette auteure.

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