Les Dragons de la Cité rouge - Erik Wietzel

1508 cite rouge orgLe prince héritier de Redfelt a été enlevé.
La rançon ? Une épée magique, jusque-là conservée dans les profondeurs de la citadelle. Sa lame retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt.
Mais les émissaires royaux ont disparu, ainsi que la rançon. La reine Éline se tourne alors vers Alec Deraan, un chasseur de primes. Ils furent amants à l'époque où il était un officier de la couronne promis à un brillant avenir. Aujourd hui, c'est un loup solitaire dont le seul ami est un dragon. Car Alec cache un secret : il est possédé par une démone aussi séduisante que dangereuse, un succube qui lui prête main forte en échange de l'exclusivité de ses faveurs.
Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu'il lui est interdit d'aimer, Alec accepte la quête à contrecoeur et s'envole vers des contrées lointaines. Le temps presse : les dragons de l'épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.

J’ai été surprise d’apprendre qu’Erik Wietzel était un auteur français, car la fantasy est surtout connu pour être anglo-saxonne. Bien entendu, il y a d’autres noms qui valent le coup d’être connu, mais pour le moment, attardons-nous un peu sur ce roman. J’en profite pour remercier les éditions Milady pour cette découverte.

On est de suite attiré par le titre qui nous promet des rencontres avec des dragons. Et quelle rencontre ! Pourtant, quand on lit la quatrième de couverture, celui-ci se fait plutôt discret car il est d’abord question de rançon, d’un amour impossible. On a beaucoup d’informations sans dévoiler l’histoire, et c’est génial.

Au niveau de l’écriture, ne vous attendez pas à de nombreuses descriptions sur les forêts, sur les cités perdues ou autre. L’auteur va à l’essentiel et décrit ce que vivent et voient les personnages au fur et à mesure de l’histoire. Si vous êtes friand des longues descriptions à la Tolkien, vous risquez d’être déçus. Au contraire, on va davantage suivre les émotions des personnages, la description se fera sur eux essentiellement, et non sur ce qui les entourent.

Parlons des personnages. Ils sont nombreux, mais on arrive à s’y retrouver car l’auteur a su leur donner une importance au fur et à mesure de l’histoire. Quand vous finissez le livre, vous avez l’impression de les connaitre depuis toujours, comme si vous les retrouviez après un long moment d’absence. On découvre les secrets d’Alec petit à petit, mais aussi ceux de son dragon Arkan, plus un acolyte qu’un « animal de compagnie ».

C’est une histoire qui se lit bien, mais il manque quelque chose, un petit plus qui ferait que l’histoire est exceptionnelle. On a une bonne base, il faudrait peut-être implanter un peu plus de descriptif pour s’imaginer le royaume en entier. Néanmoins, il est rare de nos jours de trouver de la fantasy en one-shot, donc chapeau bas pour ce roman qui ne semble pas avoir de suite, malgré une fin ouverte. Une lecture très plaisante qui plaira aux fans du genre.

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