Chroniques des Vampires 3 : La Reine des Damnés - Anne Rice

La reine des damneQuand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité.Mais, avec sa "musique à réveiller les morts", Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des Damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.

 

Pour le moment mon préféré des chroniques des vampires et des œuvres d’Anne Rice en général, je me suis plongée dans l’histoire sans vouloir décrocher une seule fois.

L’histoire est passionnante dès le début. Alors que Lestat s’apprête à donner son premier et unique concert, on suit plusieurs personnages, leur histoire, leur passé, pour mieux comprendre l’événement qui suit : le réveil d’Akasha, la reine des Damnés. Plusieurs histoires se mélangent ainsi pour notre plus grand plaisir. On s’interroge sur l’identité véritable de cette reine, est-elle si diabolique que ça, quant aux rêves des jumelles, qu’annoncent-ils ? Est-ce le début d’un nouvel air de paix ou de massacre ?

Les questions sont nombreuses mais les réponses aussi. On retrouve avec plaisir les personnages des deux premiers tomes, c’est-à-dire Lestat, ce qui paraît logique, Gabrielle, Louis, Marius, sans oublier Armand et Daniel (le journaliste du premier tome). C’est avec plaisir qu’on rencontre Pandora, Mael ou encore Maharet et Jesse. Tous vampires, ils sont amenés à se réunir afin de trouver un moyen pour déjouer les plans d’Akasha, mais surtout, ils sont unis pour apprendre l’histoire des premiers vampires apparus sur Terre. L’hypothèse que nous donne l’auteure sur ce mythe est acceptée, elle arrive à nous persuader que son hypothèse est la bonne grâce à la maîtrise de son sujet du début à la fin.

On commence le tome en se posant des questions, on le ferme en ayant les réponses, choses qui s’est fait rare ces derniers temps dans certaines lectures de romans plus récents. Même quelques années après la publication de ce tome (1988), le roman ne vieillit pas, on apprécie cette histoire de vampires qui nous semble au final plus proche de la réalité du mythe que certains romans qui font fureur ces dernières années et qui pourtant, ne possèdent pas (à mon goût) le tiers du talent d’Anne Rice.

Bref, pour les fans du genre, je conseille ce roman que les jeunes d’aujourd’hui (y compris moi) ont tendance à mettre au placard alors qu’il a sa place sur une belle étagère.

Très bonne lecture à tous !

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